4 idées reçues sur l’édition en France

4 idées reçues sur l’édition en France

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Les sujets liés à l’édition ne font pas toujours l’unanimité. Les avis sur les maisons d’édition françaises divergent. Les doutes s’installent, les questions sur nos projets d’édition se multiplient. Cette divergence d’opinions peut s’expliquer par les différentes idées reçues sur l’édition.  

Certains auteurs ne terminent pas leur projet d’écriture car ils sont découragés d’imaginer que leur manuscrit restera en état de brouillon. D’autres ont réussi à mettre le point final de leur livre. Ils sont enfin prêts à envoyer leur manuscrit à une maison d’édition.

Mais voilà, en creusant le sujet, ils se rendent compte que l’épreuve qui les attend n’est pas une mince affaire. 

Ils essaient de trouver des réponses à leurs questions liées à l’édition sur internet, puis ils tombent sur des milliers d’avis qui s’opposent : « l’édition c’est uniquement pour les auteurs connus », « payer pour se faire éditer c’est de l’arnaque », « il n’y a que des livres grand public qui se vendent », « il faut s’autoéditer pour qu’une maison d’édition nous remarque ».

Ne paniquez pas et prenez garde aux idées reçues. Je vais essayer de répondre à 4 idées reçues sur l’édition en France de manière transparente et objective afin de vous laisser vous construire votre propre opinion sur le monde de l’édition mais également de justifier votre avis sur une maison d’édition sans être influencé par la mauvaise expérience d’autrui.

Contenu de l’article

1. L'édition en France : " Se faire éditer c’est uniquement pour les auteurs déjà connus "

Faux.  L’édition n’est pas réservée aux pistonnés ou à l’élite. Les places se font de plus en plus rares depuis la crise sanitaire, mais le nombre de maisons d’édition qui se créent et voient le jour augmente également.

Parmi ces nouvelles maisons d’édition françaises on peut nommer : Faubourg Marigny, une maison d’édition de taille moyenne, Mialet-Barrault, une maison d’édition créée par des employés de Gallimard ou encore Blinkline Books, un éditeur spécialisé dans les livres jeunesses. 

Si vous avez confiance en votre travail d’écriture, ne perdez pas espoir de voir un jour votre livre imprimé ! Il faut être armé de patience, la liste d’éditeur est bien trop longue pour l’énumérer. Soyez juste averti des risques liés à l’arnaque à l’édition, j’en parle ici.

2. L'édition en France : " Ils n’y a que les livres grand public qui se vendent "

Faux. Tout d’abord il faut savoir que certains livres grand public peuvent faire un flop. Tous les livres ne sont pas faits pour atteindre les sommets dans les ventes. Les maisons d’édition sont souvent spécialisées sur une ligne éditoriale qui va plaire à un type de lecteur particulier.

On remarque d’ailleurs que certains auteurs très connus, à l’écriture souvent grand public tel que Guillaume Musso ou encore Marc Lévi ne font pas l’unanimité chez les grands littéraires. Si vous avez pour projet de commencer un livre, ne l’écrivez pas pour le vendre au plus grand nombre, écrivez le d’abord avec votre identité et votre plume. Essayez de bien déterminer votre genre littéraire avant de vous lancer dans l’édition ou la communication de votre ouvrage.

3. L'édition en France : " Il faut s’autoéditer pour qu’une maison d’édition nous remarque "

Faux. Pour qu’une maison d’édition vous remarque il faut tout d’abord vous présenter, présenter votre travail, envoyer un manuscrit.

Pour sortir du lot il faut éviter les fautes d’orthographe et surtout préparer une présentation lisible, claire et aérée. Il faut que votre titre interpelle.

L’idée est tout d’abord de montrer votre travail aux éditeurs. Les livres autoédités qui se font repérer par les maisons d’édition sont rares. Il ne faut pas attendre que les choses se fassent, il faut agir et mettre en place un plan pour convaincre une maison d’édition de soutenir votre projet. Je vous propose un article sur 5 conseils avant d’envoyer son manuscrit à une maison d’édition, c’est ici.

J’espère que votre motivation est toujours présente pour faire sortir votre livre du silence et vous lancer dans l’aventure de l’édition !

4. L'édition en France : "Payer pour se faire éditer c’est de l’arnaque "

Faux. Il faut toujours vérifier où va votre argent, mais payer pour se faire éditer n’est pas automatiquement une arnaque. Certains éditeurs proposent des montants pharaoniques et promettent à l’auteur mondes et merveilles.

Avant de signer demandez-vous en quoi la somme versée sera utile à la maison d’édition : Si la maison d’édition a besoin d’un échange financier pour payer la communication, l’impression du manuscrit, la distribution du livre et que l’ensemble du processus d’édition est externalisé, alors l’éditeur est un prestataire de service.

En revanche, si votre maison d’édition vous propose de partager les frais mais que les services fabrication de livre, correction de manuscrit et communication sont propres à l’éditeur, dans ce cas prenez plutôt l’offre comme une opportunité de vous faire éditer une première fois.

Toutes les maisons d’édition n’ont pas les mêmes moyens. Si l’édition est accessible à tous les auteurs, les conditions d’éditions ne sont pas toujours les mêmes. 

Le nombre de maison d’édition est important, mais les tailles et les moyens varient. Dans un contrat d’édition, il faut que chacun y trouve son compte et que la prise de risque soit équilibrée. A vous de juger le pour et le contre et de vérifier que la maison d’édition respecte ses engagements. Je vous propose un article pour vous aider à trouver une maison d’édition, ici.


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