Critiques littéraire La petite dernière

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Afin de comprendre les critiques littéraire du livre La petite dernière, voici le synopsie de ce manuscrit. 

Ensuite, les critiques seront détaillées. 

La petite dernière - Livre de Fatima Daas

Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom. « Le monologue de Fatima Daas se construit par fragments, comme si elle updatait Barthes et Mauriac pour Clichy-sous-Bois. Elle creuse un portrait, tel un sculpteur patient et attentif… ou tel un démineur, conscient que chaque mot pourrait tout faire exploser, et qu’on doit les choisir avec un soin infini. Ici l’écriture cherche à inventer l’impossible : comment tout concilier, comment respirer dans la honte, comment danser dans une impasse jusqu’à ouvrir une porte là où se dressait un mur. Ici, l’écriture triomphe en faisant profil bas, sans chercher à faire trop de bruit, dans un élan de tendresse inouïe pour les siens, et c’est par la délicatesse de son style que Fatima Daas ouvre sa brèche. » Virginie Despentes

Critiques Littéraire du livre La petite dernière

Les Inrocks : « A 25 ans, Fatima Daas s’impose comme la révélation de la rentrée avec La Petite Dernière, une autofiction qui pulse comme un rap ou une incantation, où la narratrice oscille entre l’intérieur et l’extérieur, sa famille d’origine algérienne et la France, sa sexualité et l’islam, jusqu’à trouver sa juste place. »

La libre Belgique : « Fatima Daas livre un premier roman poétique et fragmenté, inclusif et entêtant. »

Focus le vif : « Musulmane, lesbienne et banlieusarde, la narratrice de Fatima Daas raconte comment elle se construit en se rejetant elle-même. Une claque. »

France inter : « La jeune romancière est la grande révélation de cette rentrée littéraire 2020. Dans son tout premier livre, elle raconte comment elle a appris, grâce à l’écriture, à trouver sa place entre les injonctions de la société et sa quête d’identité en tant que femme musulmane et homosexuelle. Le masque a été conquis ! »


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