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L’envie d’écrire en 5 astuces

envie d’écrire en 5 astuces
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Il n’est pas rare qu’un auteur perde son envie d’écrire et se retrouve face à lui-même. Cela peut durer plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois et parfois même plusieurs années. Si tel est votre cas, maison-éditionvous propose un article sur 5 astuces pour retrouver l’envie d’écrire.  

Dans un premier temps nous allons voir les différentes excuses utilisées par les auteurs pour ne pas écrire, puis nous énumérerons les 5 astuces pour retrouver l’envie d’écrire.

1. 6 « bonnes excuses » pour ne pas écrire

Avant de se mettre face à la réalité, les auteurs se trouvent souvent de « bonnes excuses » pour ne pas écrire. Cela leur permet d’expliquer pourquoi ils n’écrivent plus, sans creuser le sujet.

Voici 6 exemples d’excuses pour ne pas écrire :

  • Je n’ai pas le temps d’écrire: il faut s’occuper du foyer, le travail prend également beaucoup de temps ou encore de nouveaux projets sont en train de voir le jour.
  • Je peux écrire quand je veux : si je n’écris pas ce n’est pas par manque d’envie, mais, encore une fois, par manque de temps.
  • Je suis paralysé par l’idée de prioriser mes différents projets: du coup je n’en fais aucun.
  • Je ne dois pas forcer ma créativité: La créativité viendra demain, ou plus tard.
  • L’écriture ne me manque pas, j’ai une vie très épanouie en ce moment : très bien, mais pourquoi ressentir un petit pincement au cœur à l’idée de penser à ce manuscrit incomplet.
  • Je rattraperais mon retard facilement: les retards pris en écriture ne se rattrapent pas… L’écriture demande du temps.

Si vous avez commencé à lire cet article, c’est que vous cherchez à retrouver l’envie d’écrire. Peut-être vous êtes-vous reconnu dans l’une de ces excuses ?

Je vous propose 5 astuces pour retrouver l’envie d’écrire.

2. 5 astuces pour retrouver l’envie d’écrire

1. Ne pas culpabiliser

Quelle que soit la raison de cette perte d’envie d’écriture, il est important de ne pas se culpabiliser et de regarder la situation en face.

Regarder la situation en face signifie avouer que l’on se trouve dans une situation où l’écriture nous semble laborieuse et que nous avons perdu la satisfaction à écrire. Cela permet de se sentir libérer de la culpabilité.

Ainsi, au lieu de regretter le temps perdu à ne pas avoir écrit et à culpabiliser, on peut se projeter pour la suite. Prendre conscience des enjeux et des difficultés permet de pouvoir faire face au quotidien.

2. Instaurer un environnement de travail favorable

Tout d’abord, il est important de pouvoir dégager du temps pour l’écriture et de préparer son espace de travail.

Je conseille de dégager le temps pour écrire à des périodes fixes (tous les matins, tous les soirs, tous les dimanches matin…). Mais suivant les tempéraments je sais que certains auteurs ne partagent pas mon avis.

L’endroit où vous écrivez doit également vous êtes agréable et vous donner envie d’écrire. Vous pouvez envisager la disposition de votre pièce autrement, jouer avec la lumière, la décoration, utiliser des objets qui vous rappellent le bonheur lié à l’écriture.

Ces conseils sont propres à chacun, mais il est important de pouvoir se concentrer sur l’écriture pour pouvoir retrouver l’envie d’écrire.

3. Y aller étape par étape et se laisser le temps

Il est important de ne pas essayer d’écrire sans relâche. Sinon vous risquez le burn-out.

Lorsqu’une tâche semble monumentale, la tendance naturelle est de l’éviter. Ainsi, si l’ampleur de l’écriture vous écrase, un bon conseil est de morceler la tâche en toutes petites tâches.

Il faut apprendre à l’écriture de revenir doucement, un peu comme un animal effrayé.  Vous pouvez vous fixer un objectif relatif au nombre de mots écrits par jour.

Par exemple : tous les jours, écrivez 100 mots. Cet objectif est réalisable, à force de le réaliser vous allez pouvoir créer une habitude d’écriture, et peut-être même doubler l’objectif.

La reprise de l’écriture ne doit pas être intense, il ne faut pas forcer. Lancer vous dans un projet « facile » avec peu d’enjeux (ou pas du tout).

4. Se projeter dans l’après

 

Avouons que c’est plutôt motivant de visualiser ce qui attend tout auteur une fois le livre terminé.

Vous pouvez penser à plusieurs choses encourageantes à la suite de l’achèvement de votre manuscrit :

  • Le plaisir de vos proches qui attendent impatiemment de voir votre travail terminé,
  • La satisfaction de vos lecteurs au cours des prochains salons du livre, dédicaces, publications sur les réseaux …
  • Voir votre livre se vendre et plaire à de nouveaux lecteurs.

5. Rendre une séance d’écriture plaisante

Si vous vous sentez enfermé dans votre histoire, essayez de la voir de point de vue d’un personnage. Cela rendra votre session d’écriture plus plaisante.

Laissez votre histoire un peu de côté, ouvrez une page blanche et donnez la parole à ce personnage.

Faites-le parler, avec son phrasé particulier, ses mots préférés. Cela vous constituera un catalogue de « phrases-cultes » que vous pourrez réutiliser plus tard.

En plus de vous avoir donné plaisir à ciseler de nouvelles expressions, vous apprendrez à mieux connaître votre personnage.

Découvrez le témoignage et les conseils de Nathalie Bagaday ici


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